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 (camélia) not so funny accident

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Jemina C. Lopez
Jemina C. Lopez

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Emploi : journaliste télé
Mood : 29 ans ✻ mexicaine (tijuana) ✻ lutte contre la corruption de façon acharnée ✻ souhaite sortir son frère aîné de taule ✻ compte faire tomber le shérif ✻ parle parfaitement anglais et espagnol ✻ sédatophobe : a la phobie du silence ✻

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CAMELIA
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MessageSujet: (camélia) not so funny accident   (camélia) not so funny accident EmptyDim 5 Avr - 21:52


camélia & jemina


2015 – rues (friquées) de Neptune.

Elle quitte le cabinet de l'apprenti détective privé avec un soupire et un air grognon sur le visage. Vinnie Van Lowe ou le faux Sherlock Holmes des temps modernes. Il ne trouverait sûrement pas un souris dans une meule de fromage alors des indices ou des coupables dans les enquêtes policières qui intéressaient la journaliste d'investigation, il ne fallait pas trop y compter. L'homme avait cette tendance à toujours  sembler enfantin lorsque Jemina avait conscience qu'il devait parfois se montrer plus sérieux et téméraire qu'il n'en donnait l'air. Son air d'abruti ne devait, ne pouvait, être qu'une façade. Impossible pour la jeune femme brune de concevoir qu'un tel idiot pouvait exister sans être affecté par un réel problème mental. A moins de s'appeler Daniel Lamb, mais c'était alors une autre histoire ; la débilité était héréditaire dans cette famille de bras cassés, Jemina trouverait un moyen de le prouver. Maintenant hors du bâtiment, elle tourne la tête, lance une injure espagnole à celui qui s'y dissimulait. Van Lowe aime jouer les crétins, aime faire semblant de ne pas comprendre ce qui lui est demandé et, pire encore, il vend ses résultats d'enquête au plus offrant. Jemina ne l'est pas assez pour lui. Pas assez riche, pas assez friquée. Elle n'a pas d'argent à lui proposer alors il n'est pas intéressé. Alors il n'a rien pour elle et il fait la sourde oreille. Van Lowe est un opportuniste qui puise son bonheur dans le malheur et le ridicule des autres. Qu'il se soit mis à vendre des vidéo absurdes récoltées par des moyens peu légaux n'est, au final, guère surprenant. A l'instar de tous ceux qui aident les gosses riches, de tous ceux qui prennent partis pour le clan qui n'est pas le sien, Jemina le méprise. Il ne veut pas lui dévoiler la plus ridicule des informations ? Soit. Elle trouvera autrement, elle est pleine de ressources. Sans doute l'est-elle même plus que lui.
Boudeuse, elle plonge les mains dans les poches de son blazer. Puisque le détective de pacotille refuse de lui filer un coup de pouce, elle ne compte pas lui facilité la tâche non plus. La tête haute, elle lance un ultime regard haineux à cette vitre qui laisse apercevoir la silhouette de Vinnie Van Lowe et elle lui adresse son sourire le plus hypocrite avant de se détourner. Je t'aurai, ne te repose pas trop sur tes lauriers, Vincent Van Lowe. Et elle quitte l'allée, traverse la rue au milieu des voitures qui manquent de la renverser. A chaque coup de klaxon, elle sort la main de sa poche et lève le majeur avec un sourire insolent. Provocation pure. Elle ne sait pas se tenir tranquille dès qu'elle met les pieds dans le quartier des 3/09. C'est plus fort qu'elle, il faut qu'elle devienne cette insupportable pauvre des favelas, cette déshéritée, cette pouilleuse. Une mejicana à la langue acerbe et au langage fleurit d'insultes et de jurons. Les bonnes manières, elle les oubliait. La politesse, elle l'envoyait chier à New York et si ça ne plaisait pas à tous ces bourges, elle s'en estimait satisfaite. Personne ne pouvait savoir, ou s'apercevoir, qu'elle était cette journaliste pompée et peinturlurée qui passait aux informations du soir, avec un aimable sourire radieux et rayonnant. A la télé, elle était blonde aux cheveux courts, dans la vie de tous les jours, elle portait ses cheveux bruns jusqu'aux épaules. Peut-être même plus bas. Même son style vestimentaire changeait du tout au tout. Elle troquait les parures en argent et les colliers de perle pour une chaîne trop longue qui tombait entre ses deux seins, les jupes plissées pour les jeans troués. Adieu chaussures à talon et bienvenu basket aux lacets vaguement noués. Elle devenait une autre personne, un autre elle. Et c'était sans doute là son plus habile talent.

Soudain elle s'arrête. Une voiture donne un grand coup de volant pour l'éviter tandis que le conducteur enfonce son klaxon mais Jemina l'ignore. Sous ses yeux, sa voiture, les feux arrières brisés, le coffre embouti. Elle sent la fumée quitter son corps à mesure qu'elle enrage. Elle s'approche de sa bagnole, passe une main délicate et tendre sur le feu éclaté. L'ampoule n'est plus qu'une épave et son coffre, relevé et ouvert sous le coup de l'impact. Elle fulmine et, d'un tour de clé, elle ouvre la portière arrière, y dépose son sac et en tire le pied de biche qui ne la quitte pas. Elle a grandit dans des quartiers défavorisés, elle sait qu'il est nécessaire d'avoir de quoi se défendre à porter de main. Mais c'est davantage pour sauver l'honneur de sa caisse qu'elle le tiens en main, les yeux rouges de colère. Son regard noisette survole les voitures aux alentours et elle repère ce qu'elle cherche, garée trois mètres plus loin. La voiture de marque qui possède sur son devant les marques de peinture de sa chrysler. L'objet de sa haine soudain fulgurante. A pas vif, elle la rejoint. Le conducteur du véhicule ne semble pas être dans les parages, tant pis pour lui. Fallait laisser un mot. Fallait pas emboutir sa bagnole.
Elle lève le bras et abat le pied de biche sur le capot. Malgré la puissance qu'elle tente d'associer au coup, rien ne semble se passer. Alors elle recommence, sous les yeux choqués des passants. Elle leur adresse un regard furibond et ils déguerpissent rapidement. Déjà, elle frappe à nouveau le capot, de toutes ses forces. Et ses coups ne semblent pas suffire alors elle grimpe sur le capot et elle continue son cinéma. Dans le fond, elle sait que déverser sa colère de cette façon-là ne sert à rien ; elle sait que le propriétaire de la bagnole aura les moyens de la faire réparer en quelques secondes. Peut-être qu'il se rachètera un autre véhicule, encore plus luxueux, encore mieux équipé. Mais elle s'en fout. Elle est en rogne. Contre Van Lowe qui ferme sa gueule quand elle lui demande de l'ouvrir. Contre ces putains de richos qui gaspillent leur blé et qui ferment les yeux sur l'injustice. Contre cette putain de bagnole qui vient d'abîmer la sienne, qu'elle chouchoute comme un homme le ferait. Et cette pluie de coups la calme, petit à petit. Et elle finit par se laisser tomber sur le capot. Elle s'y assoit, les jambes ballants dans le vide. Et elle attend. Que le proprio' débarque. Qu'ils fassent un constat. Qu'elle lui crache à la gueule et que leurs chemins se quittent. Sans doute pour toujours.
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Camélia J. McAdams
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MessageSujet: Re: (camélia) not so funny accident   (camélia) not so funny accident EmptyVen 17 Avr - 11:50

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Journée parfaite. Enfin, ce que je veux dire c’est que je n’ai aucun compte à rendre à personne. Plus maintenant en tous cas. J’ai quitté mon Canada natal pour les Etats-Unis. Bonne ou mauvaise idée ? Je n’en savais rien. Tout ce qui était sûr était que je n’avais pas besoin de travailler pour avoir de l’argent. Mes parents ont toujours eu un compte en banque remplis et ils m’ont toujours donné de l’argent. Même à 24 ans, alors que je pourrais très bien travailler et gagner ma vie comme il se doit. Mais je n’avais pas envie de travailler. J’étais au-dessus de ce genre de chose. Tellement au-dessus. Moi, je ne voulais pas faire partie du peuple. Faire partie de ces gens qui se saigne pour gagner un salaire misérable. Je valais mieux que ça. Tellement mieux que ça. Et puis, mes parents savaient ce que j’avais vécu. Et pour moi, s’était une excuse. Bref, cela faisait quelques temps que j’essayais de reprendre le cours de ma vie. Je voulais oublier cette histoire de kidnapping. Oublie Gabriel aussi. Parfois, je me demandais même comment je pouvais avoir des sentiments pour un homme qui m’avait torturé pendant des jours, voire même des mois. D’un autre côté, il avait bien joué son jeu. Il avait réussi à me duper. D’habitude, c’est moi qui manipule les gens et non l’inverse. En tous cas, il était sûr que je ne voulais jamais le revoir. Et puis, pour qu’il me retrouve, il fallait qu’il vienne jusqu’aux Etats-Unis. Il n’aurait jamais l’idée de venir jusqu’ici. Jamais. Enfin… Je l’espérais.

Je ne savais pas vraiment quel jour où on était. Je vivais au jour le jour. Je me levais tard le matin pour me coucher tard le soir. Je profitais de ma jeunesse, préférant aller faire du shopping ou me poser dans un café que de travailler. J’avais la vie facile. Je faisais ce que je voulais et c’est ça, qui me plaisait. D’ailleurs, il y avait pas mal de gens qui m’aimait à Neptune. On me voyait comme la fille un peu trop naïve, pas du tout sûre et tellement gentille. Ce même genre de fille beaucoup trop serviable et beaucoup trop adorable pour être honnête. Ce genre de fille qui me dégoutait. Je détestais les gens trop gentils. C’est de ceux-là qu’il faut le plus se méfier. Comme j’aurais dû me méfier de Gabriel. Bref, au volant de ma voiture, je revenais du centre commercial et j’avais l’intention de me rendre dans un café de la ville, histoire de boire un coup et pourquoi pas manger un muffin. Au volant de mon bolide, j’attrapais mon téléphone pour appeler l’une de mes connaissances en ville pour qu’elle me rejoigne. Manque de chance le téléphone tomba par terre. Je le récupérais, quittant royalement mon regard de la route. Je fus stoppé net lorsque je rentrais dans l’arrière d’une voiture. Je pris, néanmoins, le temps d’attraper mon téléphone et releva les yeux. Je regardais à gauche, puis à droite. Le propriétaire de la voiture n’avait pas l’air d’être là. Tant mieux. J’enclenchais la marche arrière pour me dégager de la voiture et repris ma route. Je trouvais une place quelques mètres plus loin. Je me garai, puis sortis de mon véhicule et pris la direction du café en question. Je passais ma commande, en souriant à la vendeuse. Je détestais agir de la sorte mais ce rôle m’allait tellement bien. Je pris ensuite place sur une table et commença à déguster mon muffin. Mon amie me rejoint quelques minutes plus tard et on commence à parler de tout et de rien. C’est à ce moment-là que je tourne la tête et voit une femme qui donne des coups sur ma voiture. Je la fusille du regard, puis me lève et décide de lui toucher deux mots. Arrivée à sa hauteur, je reprends mon air de fille innocente et lui dit sur un ton légèrement froid mais surtout très énervée :

« Non mais vous êtes complètement malade ! C’est quoi votre problème ?! »

Je regardais la femme en question, qui m’était inconnue. Je ne voulais pas que ma vraie personnalité ressorte. Après tout, j’aurais été capable de la balancer sur la route et de l’étrangler jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus respirer. Après tout, j’avais été à bonne école avec Gabriel en ce qui concerne la torture et tout ce qui s’en suivait. Je croisais les bras et restait légèrement en retrait, lui faisait croire que j’avais peur d’elle. Tellement pas crédible quand on me connaissait réellement. J’attendais sa réponse. Et dire que la journée avait si bien commencée…
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Jemina C. Lopez
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MessageSujet: Re: (camélia) not so funny accident   (camélia) not so funny accident EmptyLun 20 Avr - 13:38

Elle s'acharne un petit moment. Elle laissa sa colère de déverser sur ce capot qui, pourtant, ne lui a rien demandé. Elle est en colère, elle a besoin de l'exprimer et retrouver sa voiture en lambeau a été la goutte de trop. Sur le trottoir, on l'observe, elle le sait et on murmure. Qu'elle est folle, qu'il faut appeler le shérif, qu'elle se faire arrêter. Elle sait que ça n'arrivera pas, qu'elle pourra toujours cracher à la gueule de Lamb et appeler son patron qui la couvrira. Il est comme ça. Et Lamb n'est pas assez stupide pour laisser Jemina rejoindre son frère derrière les barreaux. Il doit sans doute se douter qu'ensemble, ils parviendraient à s'échapper sans trop de soucis. Dommage. Elle en profite quand même un peu. Elle n'est peut-être qu'une mejicana, mais c'est une mejicana bornée et têtue. On lui a bousillé sa voiture, cette putain de la bagnole a embouti la sienne, elle a besoin de se venger. Et puis on s'adresse à elle. D'abord, elle n'écoute pas. C'est sans doute l'un de ces bourgeois avec un bâton dans le cul qui est outré par son comportement d'adolescente rebelle. Puis elle finit par relever la tête, le pied de biche au-dessus de celle-ci et par apercevoir la blondasse qui la regarde et semble s'être adresser à elle. D'abord sceptique, Jemina vérifie s'il n'y a pas quelqu'un d'autre dans le coin, mais à part quelques curieux témoins, nada. Elle avait l'air pétocharde, en retrait, les bras croisés mais ses yeux lançaient quelques éclairs. Jemina laisse tomber le pied de biche sur le capot. Il y a un bruit de ferraille qui ne la dérange pas et, toujours depuis sur la voiture et elle fait un signe de tête en direction de la blondinette. « Quoi Barbie, c'est ta voiture ? » Elle est prête à grogner aussi fort qu'une tigresse affamée, prête à rugir et à sauter à la gorge de la poupée sur patte au moindre faux pas de cette dernière. La mettre K.O serait trop facile, le combat serait injuste. Elle a grandit près des favelas, dans un quartier où le deal et le raquette sont monnaie courantes, où chaque gosse de moins de dix ans doivent éviter les grands de vingt ans s'ils ne veulent pas se faire tabasser. Se battre, c'est pas le problème. Aller en taule pour cette pimbêche ça l'est déjà un peu plus.
Elle passe une main dans ses cheveux et finit par sauter à terre. D'une main, elle récupère son arme et elle la tien bien. Pas question que l'un de ces bourgeois ne l'approche ou ne l'attaque. D'ailleurs, elle-même reste à bonne distance de la blondasse aux airs angéliques. « Mon problème, Barbie, c'est que t'a défoncé l'arrière de ma bagnole avant de te tirer comme la lâche que tu es. Et quoi ? Sous prétexte que tu vis dans les beaux quartiers, ça devrait t'empêcher de signer un putain de constat ou de laisser ton numéro pour qu'on en fasse un ? Quoi, t'as peur que Papa et Maman t'interdisent de reprendre ta jolie caisse ? » Elle sourit, ironique et critique. Elle a eu une journée de merde et passer sa mauvaise humeur sur la fifille à ses parents n'est pas un problème. Au contraire, ça l'aidera sûrement à se défouler. Dans le fond, le constat, elle s'en tape bien. Ce qu'elle veut, c'est pouvoir faire comprendre à cette bourge qu'elle n'est pas au-dessus et qu'elle n'échappe pas aux règles. Même si le shérif aime leur faire croire le contraire.

Jemina lance un coup d’œil à la voiture qu'elle bien d'abîmer. Elle est prise d'un regret. Elle aurait aimé pouvoir la fracasser plus encore, la démonter totalement, balancer les roues d'un bout à l'autre de la rue, envoyer le volant à la tête de sa propriétaire, la frapper jusqu'au sang avec le pot d'échappement. Le sang chaud du Mexique coule dans ses veines mais elle retient ses pulsions. Blondie n'en mérite pas la peine et elle doit faire bonne figure. De toute façon, Barbie est sans doute trop pétocharde pour oser se lancer dans un combat à mains nues.
Rapidement et d'un geste sec, elle tire les papiers du constat de la poche arrière de son jean et les secoue sous les yeux de Blondie. « J'te préviens, je pars pas tant que t'as pas reconnu sur papier que c'est de ta faute et que ton assurance aura pas couvert mes frais. » Elle s'appuie le dos sur le voiture de la jeune femme, joue avec le pied de biche de façon dangereuse. Il suffirait d'un rien pour que l'arme retourne s’aplatir contre le capot avec violence et brutalité. Un rien pour qu'un accident ne se produise et que la jolie voiture au prix incroyable devienne un cadavre de ferraille. Et dans les yeux marrons de Jemina, une étincelle de défi brille.
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MessageSujet: Re: (camélia) not so funny accident   (camélia) not so funny accident EmptyMer 22 Juil - 18:21

(camélia) not so funny accident Tatiana%252520Maslany%252520gif%2525202

Neptune c’était plus un refuge qu’autre chose. Une ville de passage. Une ville où je pouvais me sentir en sécurité. A deux ou trois choses près. Le fait de se faire défoncer sa voiture, comme ça, sans raison, faisait partit de ces deux ou trois choses près. Je regardais mon interlocutrice. Vêtements de sous-marque, achetés certainement sur un marché ou dans une brocante. Le temps un peu mat qui signifiait qu’elle n’était pas américaine. Ou en tous cas qu’elle avait des origines venus d’un pays d’Amérique du sud. Le genre de personne que je déteste. Le genre de personne qui n’a pas de sous et qui fait tout pour en faire baver les plus riches. Par jalousie, sans aucun doute. Je la regardais. Son surnom me fit doucement rire. Je préférais ressemblait à Barbie qu’à un clown qui essai d’effrayer quelqu’un. Ce qu’elle me répondit me fit plus rire qu’autre chose. Ce n’était qu’une voiture. J’avais les moyens de m’en acheter des centaines, des comme ça. Qu’est-ce que ça pouvait me faire qu’elle la démolisse ? Un pincement au cœur et ensuite ? Rien. Je pourrais acheter la même. Ou une autre, encore mieux. Beaucoup dise que l’argent ne fait pas le bonheur. Je crois que si au contraire. Mais là n’est pas la question. Je repris mon air de petite fille innocente qui ne m’allait tellement pas quand on me connaissait réellement et je lui répondis :

« T’as des témoins qui peuvent prouver que c’est moi ? Non je ne pense pas. Et tu veux que je te dise ? Je n’ai pas peur de mes parents. Je n’ai jamais eu peur d’eux. Et des voitures comme celle-là, j’peux en avoir des centaines. Alors continue de t’acharner dessus si ça te chante. C’est toi qui passeras pour une folle et pas moi. »

Les gens s’arrêtaient pour voir ce qui était en train de se passer. J’avais toujours su jouer la comédie et à coup sûr il prendrait ma défense. Elle croyait quoi ? Qu’elle effrayait les gens avec son pied de biche ? Il fallait qu’elle redescende de son nuage trois petites minutes. Là, des passants l’avaient vu s’acharner sur ma voiture. Si jamais elle m’agressait ce serait encore elle qui serait en tort. En réalité, je crois que je ne craignais pas grand-chose. Je continuais de la regarder tandis qu’elle agitait les papiers d’un constat. Je les lui pris des mains et les chiffonna avant de les balancer par terre.

« Ooop’s, j’ai vraiment pas fait exprès.. » Je continuais de la regarder et ajouta ensuite : « T’as quand même pas cru que j’allais les remplir ? Non parce que je pourrais très bien le faire mais… Je n’y suis pour rien. Ce n’est pas de ma faute si tu t’es fait rentrer dedans. T’as besoin d’un coupable et t’en prendre à une belle voiture par jalousie, c’est tout à fait compréhensible. Et c’est pour cette raison que je ne t’en veux pas. »

J’avais toujours eu l’art de prendre les gens pour des cons. Je savais manipuler les autres. Je l’avais toujours su et je ne faisais que m’améliorer d’année en année. Je continuais de la regarder quelques secondes avant de regarder les passants qui étaient beaucoup trop curieux à mon goût. Il ne fallait pas qu’elle se croit en territoire conquis, ici.
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